La réfection de voiries peut aussi s’avérer à haut risque, en raison de la présence potentielle d’amiante comme d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), soit des polluants fortement cancérogènes susceptibles d’être présents comme composants des enrobés bitumineux routiers.

En effet, ces deux substances ont été utilisées pendant longtemps et jusqu’au milieu des années 90.

Quant à l’amiante, il était employé pour renforcer le maillage interne des routes, grâce à ses qualités certaines en matière de résistance.

Depuis 2013, les pouvoirs publics ont instauré l’obligation de faire réaliser un repérage amiante et HAP des enrobés routiers avant tout chantier de voiries, permettant par cette pratique, qui inclut une intervention au cœur du bitume, de préserver la santé des travailleurs et l’environnement, en évitant que ces deux agents toxiques à haut risque ne se propagent dans l’atmosphère.

Réalisée par un professionnel certifié et formé aux repérages d’amiante et HAP au sein des voiries, cette expertise se décline en un constat visuel mais aussi en prélèvements par carottage, afin de quantifier du mieux qui soit la présence des polluants.

Le repérage amiante et HAP des enrobés routiers comporte aussi une étude préparatoire à la gestion des déchets, pour orienter l’initiateur du projet vers le parcours le plus adapté dans ce domaine.