Après un confinement et le retrait de matériaux et produits amiantés, la nature même des fibres d’amiante, particulièrement volatiles, ne permet pas de restituer des locaux sans un contrôle préalable.

Au regard de ce phénomène, un constat visuel après travaux a été instauré par les pouvoirs publics et sa mise en œuvre se déroule en deux phases.

Au cours de la première, dite libératoire ou de première restitution, il s’agit d’analyser la zone de travaux après le désamiantage et avant la dépose des confinements, une fois aussi que le nettoyage a été fait et qu’aucun résidu d’amiante n’est susceptible d’être présent au sein du chantier.

L’opérateur qui prend en charge cette étape vérifie que les travaux réalisés correspondent bien à ceux qui avaient été programmés et constate visuellement si des résidus amiantés subsistent.

La seconde phase se produit après la dépose des confinements, avec à nouveau un examen approfondi de la même zone pour s’assurer qu’elle est toujours bien conforme aux exigences de la réglementation, avant toute occupation.

Chaque constat visuel est toujours complété par des mesures d’empoussièrement pour renforcer le dispositif de contrôle.

Bien entendu, toute imperfection entraine une nouvelle mise en œuvre du processus et par conséquent un nouvel enchainement de constats visuels après travaux, expertises indispensables pour s’assurer que la restitution des locaux ne comporte plus aucun risque.